Défenseur du Patrimoine

Ancien régisseur du Château de Villandry où il prône le tourisme rural de 77 à 78, Frédéric de Foucaud participe au brusque essor de la fréquentation du site qui, au cours de son séjour, passe de 60 à 100.000 visiteurs. Refait lui-même la cage de l’escalier d’honneur du château et fait restaurer la totalité des œuvres de la collection Joachim Carvallo comprenant notamment des toiles de Zurbaran, Velasquez, Goya, etc.

Grand défenseur du « petit patrimoine », il prend, quelques années plus tard, la présidence de l’association des « Amis du Vieux Cravant », propriétaire du Sanctuaire carolingien de Cravant, pur joyau du premier art roman tourangeau. Il met alors sur pieds l’accès automatisé du lieu au Public, mais entreprend surtout une opération de restauration d’envergure avec le partenariat des fonds publics du Conseil Général d’Indre-et-Loire, du Conseil Régional de la région Centre et du Fonds Européen de Développement Régional (Feder) relayé par l’État pris en sa Préfecture d’Indre-et-Loire, mais aussi des fonds privés de la Fondation du Patrimoine, de la Fondation Bettencourt et de la Fondation « Pays de France » du Crédit Agricole.

Également élu en 2007 Président de « l’auguste société savante des « Amis du Vieux Chinon » créée en 1905 et reconnue d’utilité publique, il gère les 3.000 pièces constituant le fonds muséographique du « Musée d’Art & d’Histoire » de la Ville de Chinon (37) en partenariat avec la Ville de Chinon, le Conseil Général d’Indre-et-Loire et la Drac région Centre, afin d’assurer la médiation culturelle la plus appropriée à l’exposition de ces pièces entre les différents musées de la Ville et la Forteresse Royale de Chinon.

C’est alors dans la même logique qu’il accepte en 2009 la Présidence de l’association « Connaissance de Jeanne d’Arc », qu’il fait fusionner avec la précédente dont il complète le fonds muséographique avec les 500 pièces du « Musée Jeanne d’Arc » de la Forteresse Royale (37).

Restaurateur de Patrimoine

Après avoir été décorateur de cinéma au service de réalisateurs prestigieux (Claude Miller, Claude Chabrol, Etienne Chatilliez, Denys Granier-Deferre, Serge Gainsbourg, Pascal Thomas, Daniel Duval…), il dirige parallèlement certains chantiers d’importance en qualité de maître d’œuvre, parmi lesquels notamment la restauration de l’hôtel particulier de Jean Anouilh à Paris, la réfection complète des bureaux de production de Jean-Luc Godard à Neuilly et la réhabilitation en habitation de l’ancien show-room des Cristalleries Chaumettes à Paris.

Ses activités patrimoniales tourangelles l’amènent alors à y initier puis à y diriger de gros chantiers, que ce soit à Sonnay où il travaille à redonner au château un aspect proche de ce qu’il dut être avant les grands remaniements architecturaux du XIXe siècle et à restituer sa chapelle érigée en 1446, ou sur la commune de Cravant où il se voit confier non seulement la reconstruction du hameau ruiné des « Malvaudières », mais aussi la maîtrise d’œuvre des grands travaux de restauration de son Sanctuaire Carolingien, considéré comme un pur joyau du premier art roman tourangeau.

Maître d’œuvre de ces diverses restaurations « à l’ancienne », il se revendique « élève » de François Benjamin, architecte fort réputé pour ses talents dans ce domaine.

Ces diverses interventions lui valent de recevoir :
– le « Trophée de l’Initiative Locale » du CRÉDIT AGRICOLE
– le Prix ROSSINI / V.M.F / SAUVEGARDE DU PATRIMOINE – 2002
– une  Mention Spéciale de la FONDATION DU PATRIMOINE – 2006
– une Mention spéciale EUROPA NOSTRA dans le cadre du Prix du Patrimoine Culturel de l’Union Européenne  2006
– le Prix de l’ACADÉMIE DES SCIENCES, ARTS & BELLES LETTRES DE TOURAINE.

 

Liens vers quelques exemples de restaurations :
château de Sonnay
sanctuaire carolingien de Cravant
hameau des Malvaudières
loft rue de Paradis