Né dans un petit village à l’Est de Chinon (Indre-et-Loire), Frédéric de Foucaud – également connu sous le pseudonyme de Fred De Fooko ou parfois même de F2F – aime à décrire sa naissance en ce lieu dans les termes suivants :

« Je suis né dans un village où c’est l’usage de dire que c’est la terre qui fait pousser les gens. En les faisant grandir pour s’éloigner d’elle, elle leur permet de se rapprocher du ciel… Un adage d’autant plus adapté à ce petit village de Cravant qu’il est habité par le vent et que rien d’autre n’y passe que les nuages… J’aurais pu être notaire, facteur ou météorologiste, pour ne parler que du temps qui passe ou du temps qu’il fait, mais j’ai eu la chance de réaliser de l’avantage qu’a le nuage d’être en voyage avec lui-même : il  n’envisage jamais la vie sans paysages et peu importe où ça le mène, tout ce qu’il aime c’est de glisser sur les visages, qu’il dévisage, même si l’on dit de lui qu’il défigure le paysage… »
Très concerné par l’audiovisuel au titre de sa profession et défenseur du patrimoine rural au titre de sa passion, il consacre, le plus souvent bénévolement, une bonne partie de son temps à cette dernière cause qu’il intègre aux différentes facettes de ses activités qui, au bout du compte, relèvent toutes de la valorisation patrimoniale !…

Patrimoine

Régisseur du Château de Villandry, réputé pour le raffinement de ses potagers médiévaux, dont il assure un temps la gestion en prônant le tourisme rural, il travaille au service de Marguerite d’Estienne d’Orves-Carvallo et participe avec elle au brusque essor de la fréquentation du site qui, au cours de son séjour, passe de 60 à 100.000 visiteurs.

Refait lui-même la cage de l’escalier d’honneur du château et fait restaurer par Anne Lecoq une grande partie des œuvres de la collection Joachim Carvallo comprenant notamment des toiles des élèves de Zurbaran, Vélasquez, Goya, etc.

Défenseur du « petit patrimoine », il prend, quelques années plus tard, la présidence de l’association des « Amis du Vieux Cravant », propriétaire du sanctuaire carolingien de Cravant, pur joyau du premier art roman tourangeau. Il initie et réalise la restauration du lieu et son accès automatisé au Public, avec le partenariat du Conseil Général d’Indre-et-Loire, du Conseil Régional de la région Centre et de la Communauté Européenne. Cette action lui vaut de recevoir dès 2002 le « Trophée de l’Initiative Locale » du Crédit Agricole, ainsi que le Prix de l’Académie des sciences, arts & belles lettres de Touraine, et en 2006 une Mention Spéciale de la Fondation du Patrimoine ainsi qu’une Mention Spéciale « Europa Nostra » dans le cadre du Prix du Patrimoine Culturel de l’Union Européenne 2006.

Également élu en 2007 Président de « l’auguste société savante » des « Amis du Vieux Chinon » créée en 1905, reconnue d’utilité publique en 1916, rebaptisée en décembre 2013 sous sa présidence « Société d’Histoire de Chinon Vienne & Loire », il gère les 3.000 pièces constituant le fonds muséographique du « Musée d’Art & d’Histoire » de la Ville de Chinon (37) en partenariat avec la Ville de Chinon, la Communauté de communes Chinon Vienne & Loire, le Conseil Général d’Indre-et-Loire et la Drac région Centre, afin d’assurer la médiation culturelle la plus appropriée à l’exposition de ces pièces entre les différents musées de la Ville, la Forteresse Royale de Chinon et le château du Rivau.

C’est alors dans la même logique qu’il accepte en 2009 la Présidence de l’association « Connaissance de Jeanne d’Arc », qu’il fait fusionner avec la précédente et dont il complète le fonds muséographique avec les 500 pièces du « Musée Jeanne d’Arc » de la Forteresse Royale de Chinon (37).

Après avoir parallèlement dirigé, en tant que maître d’œuvre, la restauration de l’hôtel particulier de Jean Anouilh et la réfection complète des bureaux de production de Jean-Luc Godard, il dirige l’entière reconstruction du hameau ruiné des « Malvaudières » sur la commune de Cravant, en Indre-et-Loire.

Aux mêmes fonctions et sur la même commune, il travaille à redonner au château de « Sonnay » un aspect proche de ce qu’il dut être avant les grands remaniements architecturaux du XIXe siècle, avec pour objectif de restituer à ce lieu une partie de son histoire médiévale et de sa place dans le patrimoine rural local. C’est dans cette optique qu’il redonne à la façade Est du château ses esprits XVe et Renaissance, et qu’il reconstruit la chapelle Sainte Catherine, érigée au XVe siècle et disparue au XIXe.
Cette restitution lui vaut de recevoir le Prix Rossini du concours national de Sauvegarde du Patrimoine VMF 2002.

Il est par ailleurs Ambassadeur du Parc Naturel Régional (PNR) Loire-Anjou-Touraine depuis 2018  et délégué territorial de la Fondation du Patrimoine pour la Vallée de l’Indre depuis 2023.

Écriture

Publie à 18 ans, son premier recueil de poésie intitulé « Variations pour un cœur et un soupir » aux Editions de l’Athanor, suivi l’année suivante de « Variole » chez Bruno Durocher. Puis il publie « Buncoeur » chez Les Insomniaques, préfacé par Claude Confortès. Reconnu pour ces écrits, il figure dans l’Anthologie de la Poésie Mystique Contemporaine publiée en 1999 aux Presses de la Renaissance.

Conservateur du Château de Villandry, il publie « Les techniques & les plantes », vendu à plus de 100.000 exemplaires.

Auteur de paroles de chansons, il édite quelques 50 titres notamment interprétés par Arielle Dombasle, Eric Thomas, Mallaury Nataf, Les Gentlemen, Parabellum, Jeane Manson, Leila… Carmen Sandiego et les Minikeums.

Président de la « Société d’Histoire de Chinon Vienne & Loire », il publie plusieurs publications relatives au patrimoine ancien et rural : « Restauration des Logis Royaux à Chinon », « Retour aux sources à Richelieu », « Sans départir : Le Rivau », « Les secteurs sauvegardés de Chinon », « La communauté juive médiévale de Chinon », « Le parchemin de Chinon », « La condition féminine en Chinonais »,  « L’imprimerie en Chinonais », « Archéologie en Indre-et-Loire », « Le Chinonais & la Grande Guerre », « Son, images & lumières » « Rabelais, le plus célèbre des Chinonais », « Du vin & du divin » « De la résistance au temps à la résistance à l’ennemi », « blocs contre blocs », ainsi que « Chinon – Le destin d’une forteresse » et « Jeanne d’Arc – Le destin d’une héroïne ».

A parallèlement publié « Relations nouvelles du Levant / Perses, Arméniens & Gaures – Une aventure missionnaire au XVIIème siècle », largement annotée et commentée par Jean-Pierre Mahé, membre de l’Institut, en partenariat avec la Drac, et prépare également une anthologie sur les étoiles intitulée « Le Chant des Étoiles ».

Audiovisuel

Au cours de son séjour à l’ESRA (Ecole Supérieure de Réalisation Audiovisuelle), il constitue et préside le Bureau des Élèves, sous forme d’une association de 1901 dénommée « Lumière & Son » dont l’école peut encore à ce jour se prévaloir.

Puis il constitue, à Villandry, une société de production de courts et longs-métrages, alors à peine âgé de 21 ans, et écrit et produit une ode au château et à ses jardins médiévaux découverts par un cheval surgi de la légende. Ce film emportera le prix Jean Rochefort du Festival de Chantilly – Le cheval et le cinéma.

Également producteur de ses propres films, il remporte la Médaille d’Or du Film Fantastique du Festival d’Avoriaz, avec son premier court-métrage intitulé « Le Voyage d’Hiver ». Ce film représentera la France dans les festivals internationaux de Tokyo, Cracovie, Bilbao, Oberhausen, Huesca et Toronto.

A été entre temps chargé de casting, directeur de production, et aussi et surtout décorateur : il a notamment travaillé sur les films-cinéma de Pascal Thomas, Daniel Duval, Serge Gainsbourg, et sur de nombreux films publicitaires réalisés par Charles Gassot, Etienne Chatilliez, Denys Granier-Deferre, Claude Chabrol et surtout Claude Miller.

Parallèlement auteur de scénarii, il écrit pour le cinéma « La Chambre d’amour », un scénario tiré du célèbre roman d’Octave Mirbeau « Le journal d’une femme de chambre », puis une comédie-glamour « Pandora mon amour », un conte fantastique « (h)orn – la nuit du roi », et prépare actuellement une comédie Fantastique autour de Rabelais intitulée « Gargantesk – Autopsie d’une renaissance rabelaisienne ».

Il participe également à la mise en place juridique et financière de l’un des films de Jean-Luc Godard intitulé « Solitude : Allemagne année neuf zéro ».

Devenant ensuite producteur de films, tant documentaires que de fiction il œuvre alors aux rapprochements culturels entre la France et le Canada et participe dans ce but à la mise en place sur France 5 d’une importante collection de docu-fictions « Les Génies sont parmi nous » relatant la vie d’hommes aux talents incontournables tels que Degas, Monet, Goya, Rembrandt, Cassatt, Homer, Bizet, Bach, Strauss, Beethoven, Liszt, Rossini, Galilée, Vinci, Newton, Curie, Edison et Einstein.

Il a aussi coécrit, produit et coréalisé en 2005 un film franco-canado-anglais intitulé « C’est pas moi !… », tourné à Montréal, avec Roy Dupuis, Anémone, Lucie Laurier, Michel Muller et Luck Mervil.

A également produit pour Okidoki et France Télévision, en partenariat avec le studio Montréalais Mokko, les 78 premiers épisodes de la série d’animation en « full 3D » pour la Jeunesse diffusée sur France 3/Toowam, « Les Podcats » dont la diffusion a débuté le 7 février 2009 sur France 3 et dont les cotes d’écoute ont franchi le cap des 1.2 million de spectateurs dès le premier épisode.

A parallèlement produit l’habillage des programmes Jeunesse de France 3/Toowam pendant 3 ans, totalisant plus de 4.000 modules.

Multimédia

Il produit en 1997 le premier CD-Rom interactif à base de fictions-sketches – « You don’t know Jack » – dont il écrit la moitié des quelques 15 heures de création originale, bouleversant avec ce produit la conception du volume des supports disque et les barèmes de la Sacem.

Étudie en 2000 et 2001, pour France-Télévision, les premiers concepts de convergence entre médias, prévoyant notamment la connexion entre les supports Internet, télématique et télévisuel.

C’est ainsi que par l’entremise de plusieurs sociétés audiovisuelles dont il a été gérant (Golem, fooko&Co, Istar) ou par lesquelles il a été mandaté (Route 66, Brainstorm, Okidoki), il a produit près de 50 heures de fiction pour le cinéma, la télévision et le multimédia.

Aujourd’hui : l’audiovisuel au service du patrimoine

HISTOIRE À LA CARTE

Il décide alors, en juillet 2011, de rassembler ces diverses activités sous une seule enseigne et crée « HISTOIRE À LA CARTE », une maison d’édition qui s’est donné pour vocation de rééditer des illustrations anciennes aux réelles dimensions historiques et documentaires, afin de leur redonner l’actualité qu’elles méritent.

Il travaille alors à élaborer des produits ludo-éducatifs capables de répondre aux besoins d’imaginaire des uns comme au souci de caution didactique des autres, et c’est ainsi une gamme de produits rares ou inédits, destinés à  un large public, qu’il a aujourd’hui le plaisir de  proposer sous cette enseigne.

Élargissant le panel d’activités de cette structure, il y développe un département scénographique destiné aux Musées et autres sites historiques ou culturels en quête de programmations audiovisuelles ou de mises en lumière.

Enjeu : Faire revivre le patrimoine ayant subi les injures du temps et de l’Histoire, grâce à la réalité virtuelle…
Tel est le défi audiovisuel que HISTOIRE À LA CARTE  ajoute à sa panoplie patrimoniale, afin de restituer en 3D le patrimoine endommagé ou disparu, sur la base d’éléments historiques certifiés, reproduits avec une très grande rigueur, et ainsi remis virtuellement dans l’état complet qui fut le leur à un ou plusieurs moments donnés.

La technologie mise en place permet alors d’offrir aux visiteurs des immersions virtuelles d’un style très vivant, non seulement avec des casques offrant une totale immersion, mais aussi avec une chasse aux balises sur le site réel, déclenchant sur leurs smartphones des animations offrant une découverte du patrimoine disparu sous un angle très attractif.

Les prouesses accomplies par Histoire à la carte dans ce domaine lui ont valu d’être sacrée Lauréat 2019 du concours « Heritage Award » organisé par l’Université de Tours prise en son département « Intelligence des Patrimoines », sous le patronage de la Préfecture d’Indre-et-Loire, ce prix récompensant le projet le plus innovant sur le thème des « 500 ans de RenaissanceS en Val de Loire« , dans le secteur des industries créatives, culturelles et touristiques…

PLATEAU

Il crée par ailleurs en 2013  la structure PLATEAU (Poitou Loire Anjou Touraine Entrepreneurs Audiovisuels Unis), une association de compétences reconnue d’intérêt général qui œuvre à mettre l’industrie audiovisuelle au service d’un territoire dénommé « Pays-Plateau », situé au carrefour des trois régions Centre-Val de Loire / Nouvelle Aquitaine / Pays de la Loire, qualifié comme l’un des plus riches de France en matière patrimoniale, incluant tout ou partie des communautés de communes ou d’agglomérations de Chinon Vienne & Loire, Haut-Poitou, Pays du Loudunais, Saumur Loire Développement, Thouarsais, Touraine Val de Vienne, et Touraine Vallée de l’Indre.

S’appuyant sur des technologies et des visions d’avenir en accord avec son acronyme, ce projet de territoire entend y implanter un Pôle pour l’industrie audiovisuelle construit autour de trois axes :

1 – une structure logistique « plateau-cine » : le « plateau Raymond Danon »;
2 – une formation audiovisuelle aux métiers autour du décor « plateau-av » : la « formation Alexandre Trauner »;
3 – une web-tévé « plateau-tv » : la « tv Marcel Jullian »;
4 – un atelier numérique « plateau-3d », consacré à la restitution en 3D du patrimoine ayant subi les outrages du temps.

Face à la réticence des collectivités régionales et départementales quant à la pertinence du développement économique par l’industrie audiovisuelle d’un bassin de vie transfrontalier échappant à leurs centralisations, le projet, quand bien même reconnu d’intérêt général en un territoire particulièrement fort en offres et en demandes, sera abandonné.
S’y tourneront néanmoins 8 épisodes de la série « Hitchcock by Mocky », 2 suites du film « Qu’est-ce qu’on a fait au bon dieu ? », 3 épisodes au cours de 3 saisons successives de la série hollywoodienne « Emily in Paris » et 1 épisode de la série non moins hollywoodienne « Walking deads », l’ensemble générant près d’1 M€ de retombées économiques pour le territoire.

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Divorcé, Frédéric de Foucaud est père d’une « paire de jumelles » dont il aime à dire qu’elles l’aident à « voir plus loin » : Iris et Tess de Foucaud, suivies d’une petite plume au sourire comme un zéphyr : Angèle de Foucaud.

Il est chevalier dans l’Ordre du Mérite Agricole -promotion Bruno Lemaire- pour sa participation à la protection du patrimoine rural, chevalier dans l’Ordre des Arts & des Lettres – promotion Aurélie Filippetti- pour sa participation à la protection du patrimoine culturel, et aussi chevalier dans l’Ordre des Palmes Académiques – promotion Jean Castex –  pour services rendus à la transmission du Savoir.

Frédéric de Foucaud
Tel. +33 (0)6 07 04 43 34
f2f@orange.fr

www.histoire-a-la-carte.fr
www.histoire-de-chinon.fr
www.plateau-audiovisuel.fr
www.cravant-les-coteaux.fr/