Si l’on nous parle de crise, répondons par l’exigence de l’innovation et de la création, par le recours aux industries performantes incarnant l’avenir, l’audace et la modernité, seules capables de rendre nos territoires attractifs et de lutter contre l’évaporation des forces vives… Nous saurons ainsi, en ouvrant nos territoires à l’industrie audiovisuelle, réaliser un projet fédérateur particulièrement riche en retours d’images et en retombées économiques et sociales directes, générant une dynamique interdépartementale et interrégionale, toutes générations confondues, à base d’emplois pour sa population, de formation pédagogique aux métiers d’avenir pour les plus jeunes et de lutte contre l’exclusion sociale pour les aînés ou les plus isolés…
 
 L’arrivée d’un train en gare de La Ciotat, un film français des frères Lumière tourné en 1895 

La Gare de l’Image au carrefour de 3 régions

À l’instar d’autres régions de France[1] et d’Europe[2] ayant déjà testé le formidable impact économique et social de structures de cette nature, la Gare de l’Image est un projet structurant aux vertus transversales qui a pour objectif :

– de créer au  carrefour des trois régions Pays de la Loire / Centre / Poitou-Charentes un complexe pour l’industrie audiovisuelle capable de répondre à de nombreux besoins économiques, sociétaux et pédagogiques et de lutter contre l’évaporation des populations locales,

– de donner une très forte visibilité en termes de retours d’image aux 3 régions concernées, tout en générant :

  • des retombées économiques et sociales directes en termes d’emploi et de dynamiques régionales,
  • et aussi de très bons retours sur investissements en faveur des collectivités partenaires.

S’appuyant sur des technologies innovantes incarnant l’avenir, ce projet s’articule autour de 3 pôles principaux :

– un pôle cinématographique offrant un panel de prestations suffisamment large pour attirer des tournages de longues durées,

– un pôle multimédia concentré sur le potentiel interactif du « tout numérique » dans la perspective de « services à la personne »,

– et un pôle pédagogique & culturel dispensateur de formations aux métiers de l’audiovisuel et initiateur d’évènements construisant sa visibilité.


[1] région PACA pour le Pôle Médias Belle-de-Mai, région Rhône-Alpes pour Rhône-Alpes Studios et même région Poitou-Charentes pour les studios de La Rochelle à propos desquels Jean Cressant, patron de Mativi en charge de leur exploitation, assure : « Les productions qui tournent ici en extérieur ont besoin de tels équipements pour installer leurs décors et tournages intérieurs. Il y a même de la place pour plusieurs plateaux dans la région ».
[2] Potsdam-Babelsberg ou Bavaria-Munich en Allemagne.

Quel impact économique ?

Laissons parler le « Portail Aquitain des professionnels de l’image » :

Dans sa dernière mise à jour en date du 14 novembre 2011, le site fait état  de l’impact économique des tournages en région Aquitaine (81 projets accueillis en 2010 dont 21 longs-métrages cinéma et fictions TV, soit 696 jours de tournage) :

« – 1 € investi par le Conseil régional sous forme de soutien, génère entre 2 € et 13 € de dépenses locales : 1,5 € pour un court-métrage, entre 2 et 4 € pour un long-métrage de budget inférieur à 4 M€, 3 € pour une web fiction et entre 8 et 13 € pour une fiction TV) ;

– 27% : c’est la part des dépenses réalisées en Aquitaine sur l’ensemble des dépenses, soit près d’1/3 des dépenses de tournage. En prenant comme base le coût de fabrication du film1, cette part des dépenses locales s’élève à 37%.

20 000 € : c’est le montant quotidien moyen de dépenses locales d’un tournage : 1 500 € par jour pour un documentaire, 11 000 € pour un long métrage à petit budget, 13 000 € pour une fiction TV unitaire, 30 000 € pour un long métrage à gros budget et entre 35 000 et 40 000 € pour une série TV (contemporaine ou d’époque).

– La plus grande partie des dépenses locales dans le cadre de tournages de fictions TV (séries ou unitaires) se fait en embauches locales. Pour la filière cinéma, l’essentiel de la dépense locale se fait sur les transports, la régie et l’hébergement (hôtel). »

Dépassant ainsi la fonction de simples distributeurs de subsides, certaines régions (PACA, Rhône-Alpes) ont favorisé l’implantation sur leurs territoires d’infrastructures de type « Gare de l’Image », capables d’offrir un panel de prestations suffisamment large pour attirer ou retenir un grand nombre de tournages sur de longues périodes (Pôle Médias Belle-de-Mai à Marseille et Rhône-Alpes Cinéma à Villeurbanne). En permettant ainsi la localisation à long terme de projets ambitieux sur leurs territoires, ces régions ont triplé l’effet multiplicateur des aides régionales.

C’est donc en outrepassant le statut de simples guichets promoteurs de l’idée de leur région que ces dernières sont devenues des partenaires coproducteurs oeuvrant comme des générateurs de retombées économiques et sociales directes en termes d’emplois, de dynamiques économiques et d’images.

De même, la Gare de l’Image sera un outil au service de 3 régions aux politiques audiovisuelles déterminées qui sauront révéler la pertinence économique et culturelle d’une corrélation menée en bonne intelligence.

Pourquoi le carrefour  Poitou-Charentes / Centre  /  Pays de Loire ?

Non concurrente en termes d’éloignement, de climat ou de paysages, avec les autres structures françaises de cette nature, le secteur retenu a ceci de spécifique qu’il présente :

– une situation géographique idéale, proche de l’Ile-de-France, de l’Aquitaine et de la Bretagne, en bordure du Val de Loire inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco, desservie par les aéroports de Tours, Poitiers & Angers,

– une configuration donc très accueillante propre à attirer une « population audiovisuelle » en quête de vie nouvelle,

– un secteur réputé pour sa douceur de vivre, ses hôtels de charme de grand standing et sa cuisine pour fourchettes exigeantes, parallèlement capable de recevoir de grosses équipes de tournage,

– des paysages naturels & authentiques diversifiés et préservés, un considérable patrimoine historique notamment médiéval et un important parc ferroviaire en état de marche,

mais aussi

– des collectivités territoriales particulièrement dynamiques en matière de soutien à la création et à la production de programmes audiovisuels sur leurs territoires. Poitou-Charentes Cinéma, Ciclic, la Commission du Film des Pays de la Loire, sont autant d’agences régionales chargées de la mise en œuvre de politiques énergiques dans ce domaine, qui assurent des expertises artistiques et techniques des projets et allouent des soutiens dotés par leurs Régions, avec la participation du CNC, dans le cadre de la convention État/Région.

Où au carrefour de ces 3 régions ?

Le Pays Loudunais, déjà très engagé dans le domaine de l’Image avec son lycée proposant l’enseignement de l’audiovisuel, semble prédestiné à recevoir la Gare de l’Image.

Les avantages du Loudunais :

Du fait de ses incroyables ressources paysagères et patrimoniales, le Pays Loudunais a ceci de spécifique qu’il présente dans un rayon de 50 kms autour de l’épicentre qu’il constitue  :

un patrimoine bâti exceptionnel, rural, urbain ou historique, convenant aussi bien à des tournages de films publicitaires qu’à des films de fiction aux implantations intemporelles ou très historiques (En sus des quelques 500 propriétés à caractère historique, entreprises agricoles ou viticoles et sites industriels, citons aussi Thouars, Chinon, Saumur, Oiron, Montsoreau, Azay-le-Rideau, Brézé, Poitiers, Fontevraud, Richelieu, Ussé, Montreuil-Bellay, Candes…)

– un patrimoine naturel aux grandes étendues non polluées visuellement, recevant notamment une voie de chemin de fer praticable en parfait état, utilisable à des fins cinématographiques, reliant Thouars à Beuxe, et bientôt Chinon, et desservant :

  

la gare de Loudun, fermée au trafic mais en bon état, idéale en termes cinématographiques, propriété de la collectivité, pouvant accueillir un ensemble ferroviaire unique, aux éléments en état de marche[3] d’ores et déjà implantés à Thouars : 40 véhicules dont 3 locomotives à vapeur, 2 autorails, 2 locomotives diesel, 2 locotracteurs, des voitures postales, des draisines, 15 voitures dont de l’Orient-Express et des  wagons marchandise.

11 de ces véhicules sont classés MH Monuments Historiques.

[3] L’extrême rareté d’un patrimoine de ce type incite bien souvent les productions à base de ce genre de séquences à se délocaliser dans les pays de l’Est, générant ainsi un manque à gagner considérable pour nos régions.


Programme et ambition du Projet

A- La Gare de l’Image cinématographique adaptée aux nouvelles technologies

Un pôle cinématographique offrant un panel de prestations suffisamment large et inédit pour attirer ou retenir des tournages de longues durées.

Implanté dans un ancien silo de 7.500 m2 collé contre la gare, un studio de tournage capable d’accueillir les tournages de films et de permettre aux producteurs d’y implanter leurs bureaux de production et bases de tournage, et de leur offrir, dans un rayon d’action limité, une panoplie complète de prestations audiovisuelles (films de fiction télévisuelle ou cinématographique, films publicitaires) :

  • gare-studio équipée de façades escamotables (1910, 1930, 1950, actuelle) pour des implantations modulables (grande ligne, petite ligne),
  • grand plateau de tournage traversé par le rail pour y accueillir les trains, et transformable en salle de projection dans la perspective d’un festival de cinéma annuel (Cf. ci-après)
  • petit plateau réservé à la télévision lycéenne  (Cf. ci-après),
  • bureaux de production,
  • ateliers de construction de décors (menuiserie, peinture, stuc, machinerie, etc.),
  • Stocks de costumes, d’objets anciens et d’accessoires à louer le temps d’un tournage (Stocks de costumes de scène St James à Richelieu, en collaboration avec le musée de la mode et du costume)
  • Photothèque de repérages et lieux de tournage dans un périmètre attractif,

– une infrastructure capable de répondre aux recours de plus en plus fréquents aux nouvelles technologies et notamment capable de permettre des « tournages à effets » sur larges panneaux et cyclos « bleus » ou « verts » (bluescreen & greenscreen) démontables, propices aux incrustations de décors virtuels en 3D.

B- La Gare de l’Image multimédia développant des technologies innovantes

Par « technologies innovantes », il faut entendre toutes les nouvelles perspectives interactives.
Par programme ou service interactif, on entend ici tout service de communication audiovisuelle qui permet d’interagir sur un contenu télévisuel, via la télécommande, le téléphone, le SMS, le Web… et/ou toute autre technologie permettant d’interagir sur un contenu télévisuel diffusé, qu’il soit indépendant ou associé à un programme audiovisuel.
La TNT est un succès sans précédent en France en terme de rapidité de pénétration. Cependant la France est le seul pays en Europe à avoir démarré la TNT sans interactivité. Or, l’interactivité en TNT est un élément particulièrement important pour mettre des « services à la personne » à disposition des usagers et citoyens : consultation Impôts, Assedic, démarches administratives, vote / participation, démocratie plus directe… et aussi pour apporter des sources de revenus complémentaires avec la publicité interactive et des services à valeur ajoutée…)

Un pôle multimédia consacré au potentiel interactif et sociétal du « tout numérique » pour prodiguer des « services à la personne » personnalisés

– Un canal télévisuel également utilisable en « tv connectée » à Internet, donnant accès à des contenus spécifiques via une interface simplifiée pilotée par la télécommande du téléviseur. Cette technologie innovante, aux nombreuses perspectives interactives permises par le fabuleux potentiel de la TNT, sera capable de répondre aux besoins des plus isolés par des « services à la personne » spécifiques, désormais indispensables à l’inclusion sociale des personnes âgées, tels que connexions hôpital avec transmissions de données, réception de pop-ups (fenêtres surgissantes ou intruses) aux messages médicamenteux faisant suite aux saisies informatiques des ordonnances, plates-formes de communications familiales avec visiophonies, clavardages, etc.

– Un service répondant aux tendances et enjeux européens du maintien à domicile (FNAQPA / Fédération Nationale Avenir et Qualité de vie des Personnes Agées, Mission Vivre Chez Soi, télévision T-Seniority, Solidarité pour l’Autonomie, etc.)

C- La Gare de l’Image aux ambitions pédagogiques, culturelles & économiques

La Gare de l’Image en activité permanente

1 – La Gare de l’Image formatrice aux métiers de l’image et du multimédia

– Éducation, Culture & Cinéma : Elaboration d’une chaîne de télévision lycéenne, de type Lycée Léonard de Vinci de Monistrol-sur-Loire (Haute-Loire). Chaîne pédagogique et éducative (Vie locale, sports, Lycée éducation) ayant pour but de lutter contre l’évaporation des forces vives en fournissant dès le lycée une initiation aux métiers de l’audiovisuel pratiqués à la Gare de l’Image.

– Accueil de formations de type Passeurs d’Images ou Lycéens et apprentis au cinéma, dispositif national coordonné dans les régions, visant à développer des actions d’éducation à l’image (ateliers de réalisation ou de programmation, journées cinéma, séances en plein air), en partenariat avec les collectivités et les associations locales.

 – Accueil d’autres types de formations du type de celles placées sous l’égide des Académies régionales, ou de celles de la Drac (de type EESATI – Ecole Européenne Supérieure des Arts et Techniques de l’Image établie à Poitiers), etc.

– Une infrastructure en mesure de prodiguer l’éducation à l’image et d’accueillir des équipes capables d’assurer cette transmission du savoir, reposant sur le partenariat avec des centres de formation aux métiers de l’image, de type AFPA à Issoudun, IAV à Orléans,

ou avec des structures pédagogiques développant, dès la 2nde, des enseignements débouchant sur des baccalauréats littéraires & artistiques cinéma-audiovisuel, telles que le  Lycée Guy Chauvet de Loudun (86), le Lycée Maurice Genevoix de Bressuire (79), le Lycée Auguste & Jean Renoir d’Angers (49), le Lycée Joseph Desfontaines de Melle (79), le Lycée polyvalent atlantique de Luçon (85), le LISA – Lycée de l’Image et du Son d’Angoulême (16), le Lycée Pierre et Marie Curie de Châteauroux (36), etc. mais aussi avec des écoles du cinéma et de l’audiovisuel de type ESRA ou La fémis à Paris.

– Une infrastructure prodiguant la formation aux métiers de machiniste et constructeur Plateau et la création d’un Diplôme correspondant

– Une infrastructure en mesure d’accueillir des Ateliers d’écriture de scénarios ou des « universités d’été » en quête de structures de cette nature, incluant dans leur programme la recherche de sujets télévisuels pouvant être tournés dans les studios de la Gare de l’Image.

– Une infrastructure pouvant également accueillir des équipes de production multimédia, capables d’assurer le développement des canaux réservés aux « services à la personne », leur adaptation aux infrastructures hospitalières, pharmaceutiques, etc. et la recherche des besoins nécessaires aux personnes âgées.

2 – La Gare de l’Image initiatrice d’évènements audiovisuels construisant sa visibilité

– Le renforcement des Rencontres Cinématographiques pour la Solidarité et la Tolérance, organisées par le Lycée Guy Chauvet, dévoilant des œuvres qui sont autant de mains tendues vers l’autre, défendant l’égalité et le droit à la différence.

– Un Festival de cinéma annuel : le « Festival Du jamais vu ! » offrant la sélection annuelle des meilleurs films n’ayant pu rencontrer leur public, faute de distributeur… Une mission d’intérêt public pour les deniers publics égarés du CNC ou des aides régionales… Une niche à « Césars » emportant déjà l’accord de certains distributeurs pour la prise en distribution des films lauréats

– Une Série télévisuelle, émission phare de cette « Gare de l’Image », dont l’action serait implantée au carrefour de ces 3 régions, avec tournage plateau et décors naturels…

– Une Communication efficace et une représentation visible dans les principaux marchés internationaux du film (Cannes, Deauville, AFM, Berlin, Montréal).

 

Contenu de l’Étude de faisabilité

Constitution de nouvelles bases de données  & mise en ligne d’un site Internet dédié à ce carrefour de 3 régions et consultable par thématiques croisées de toutes natures :
– recueil des repérages et autres coordonnées professionnelles locales déjà collectés par les agences cinématographiques des 3 régions,
– identification des projets transversaux en cours ou en devenir sur le territoire (ex. train touristique de Thouars, Center Parcs, résidences hôtelières              Chinon ou Fontevraud, perspectives de développement d’entreprises (publiques ou privées),
– état des lieux des connections routières, ferroviaires et autres,
– Photothèque de repérages fouillés en matière de lieux de tournage dans un périmètre de 50 kms : patrimoine naturel, patrimoine bâti, urbain, rural,         historique, médiéval et  ferroviaire,
– logistiques d’accueil, d’hébergement et de restauration,
– compétences audiovisuelles : prestataires, techniciens & artistes présents dans les 3 régions,
– structures associatives, municipales & autres, dispensatrices de services,
– aides & soutiens délivrés par les 3 régions, les Drac, les départements, les communautés de communes & les communes,
– infrastructures régionales : Commissions du Film, Pôles Patrimoine, Formations, Académies, Lycées…
 
Consultations de tous types de professionnels amenés à travailler sur ce « Plateau / Gare de l’Image » :
– producteurs de fictions télévisuelles & cinématographiques, producteurs de films publicitaires, responsables de fiction des chaînes, producteurs exécutifs de tournages « lourds », directeurs de production,
– et aussi réalisateurs, directeurs photo, chefs décorateurs de plateaux, ensembliers et stylistes, maquilleurs, chefs monteur image & son
– experts en nouvelles technologies et superviseurs d’effets spéciaux visuels, optiques et numériques,
– experts en technologies liées aux web-tv, tv connectées & tv interactives…
 
 Définition des besoins cinématographiques, prospection & chiffrage :
. Études de marchés auprès de sociétés de productions cinématographiques, télé & pub,
– Inventaire des technologies recherchées pour tournages 35 et HD avec écrans blue-screen & autres process d’incrustation 3D,
– Définition de l’infrastructure proposée, plans de l’infrastructure et maquette, en concertation avec les communes et les délégués à l’urbanisme,
– Détermination de l’implantation de l’ensemble ferroviaire, chiffrage et négociation avec les parties concernées (CG, villes, associations),
– Estimation du coût de fabrication de l’infrastructure proposée et de ses équipements en nouvelles technologies, blue-screen etc.
– Définition des partenariats techniques requis pour tournages (machinerie, lumière, post-production) et recherche des partenariats possibles (France & Outre-Atlantique) et recherche des partenariats possibles,
– Lancement d’une recherche de sujets de série télévisuelle « tournables » sur place & Comité de lecture des sujets proposés…
 
Définition des besoins multimédia, prospection & chiffrage :
– Principe de fonctionnement de la télévision interactive pour services à la personne et élaboration des services nouveaux possibles,
– Estimation des besoins et chiffrage pour la mise en place d’un canal télévisuel connecté à Internet, donnant accès à des contenus interactifs dispensateurs de « services à la personne » adaptés,
– Estimation chiffrée de l’implantation d’une micro-cité du Web et de ses éventuelles retombées économiques,
– Évaluation des partenariats possibles et prospection des financements ministériels et européens…
 
 Définition des besoins pédagogiques & évènementiels, prospection & chiffrage :
– Prises de contacts avec les centres de formation des 3 régions et écoles audiovisuelles nationales,
– Prise de contact avec les lycées des 3 régions et élaboration d’une fédération inter lycéenne permettant le projet de télé lycéenne,
– Étude d’implantation de stages – initiation et perfectionnement – d’écriture audiovisuelle et de formation à la communication de type PNL (Programmation Neuro Linguistique),
– Élaboration du festival « Du jamais vu ! », rapprochement avec le CNC pour analyse de cette perspective & estimation chiffrée de cette manifestation,
– Évaluation du budget publicitaire pour la promotion de cette structure, tant dans la presse professionnelle que dans les marchés internationaux…
 
Chiffrage global du projet « Plateau / Gare de l’Image », partenariats, structure juridique, financements et retombées économiques :
– Chiffrage de l’ensemble de cette implantation, poste par poste, et ébauche d’un plan de financement possible,
– Étude des retombées économiques sur les infrastructures équivalentes et projection des retombées économiques dans le secteur,
– Estimation du coût de fonctionnement & business plan du fonctionnement, toutes activités confondues,
– Évaluation et prospection des partenariats possibles : institutions et pouvoirs publics, fonds européens, CNC, partenaires financiers privés, sponsors, partenaires techniques (machinerie, éclairage, post-production), parrains (acteurs Musée, distributeurs Festival), etc.
– Initiation de certaines demandes de financement (État, Régions, Départements, Europe),
– Consultation d’experts en fiscalité et en économie audiovisuelles et de conseils en droit de la propriété intellectuelle,
– Détermination juridique de la structure de gestion.
 

Quelle équipe pour réaliser cette Étude de faisabilité ?

– Frédéric de Foucaud, à l’origine du projet, chargé de sa mise en place : enfant de ce carrefour de régions (Chinon), président de plusieurs associations culturelles locales, professionnel de l’audiovisuel spécialisé « nouvelles technologies » (full 3D, synthèse, temps réel, animation), ayant produit et réalisé au cours des 30 dernières années de part et d’autre de l’Atlantique (France-Canada) dans chacun des 3 formats (cinéma, télévision, multimédia)…
– Valérie Guérin, directrice de production, coordinatrice de magazines télévisuels, ici coordinatrice des différentes facettes du projet…
entourés de consultants du meilleur niveau, experts en programmes audiovisuels, infrastructures et technologies, parmi lesquels notamment :
Ghislain Achard, ancien directeur général de France Télévisions & des filiales France 4, France Télévision Interactive (FTVI) et MFP (Multimédia France Productions), Associé-fondateur de MCE (Ma Chaîne Etudiante) et membre du Comité Stratégique pour le Numérique…
Danny Bergeron, président, cofondateur et coactionnaire de Mokko Studio Montréal, expert hautement spécialisé dans les effets visuels et l’animation pour le cinéma et la télévision…
Maurice Illouz, acteur et producteur (délégué et exécutif) ayant notamment couru pour « l’écurie Besson »…
Anne Seibel, chef-décoratrice de cinéma ayant construit des décors dans les studios de Boulogne, Bry s/Marne, Arpajon, Epinay s/Seine, Mediterranean Films Studios Malta, Czech Barrandov Studios, Babelsberg Berlin, Raleigh Studios Budapest, Studios Cinecittà Rome…
Didier Naert, architecte DPLG et décorateur de cinéma, beau-fils de l’illustrissime Alexandre Trauner… 
Dominique Clément, ancienne directrice générale chez Telfrance, développeuse chez Moati, conceptrice et productrice d’émissions…
Antonin Depardieu, repéreur et gestionnaire de lieux de tournage…
Michel Verrière, producteur-auteur-réalisateur de films documentaires dont « Une étoile pour la Mikado » ayant pour héroïne la loco 141C100 circulant sur les voies de la Gare de l’Image…
Christophe Coquerel, initiateur du projet européen T-Seniority dédié à la télévision interactive et aux « services à la personne »…
Corinne Le Floch – avocat spécialisé en droit de la propriété intellectuelle audiovisuelle…
– et tous les professionnels les plus qualifiés pour apporter les meilleures réponses à la totalité des consultations prévues dans l’étude